Revue de presse
Archives 2022
La Flûte enchantée de Mozart au Festival Berlioz de La Côte-Saint-André
"...À la tête des musiciens des Talens Lyriques, Christophe Rousset ... propose ainsi une direction vive et dynamique, pleine de vitalité pour assurer une représentation à la fois souriante et se rattachant à une tradition expressive qui laisse la pleine part au chant en lui-même...".
"...Sandrine Piau, sur laquelle les années ne semblent pas avoir de prise, incarne une Pamina sensible et attachante, partagée dans ses sentiments mais enfin radieuse à la fin. La voix s’élève avec onctuosité et un naturel permanent, libre dans l’aigu de toute étreinte, délicate de conduite et surtout toujours marquée du sceau de la musicalité, sa marque de fabrique...".
José Pons, Ôlyrix, 31/08/2022
https://www.olyrix.com/articles/production/6072/la-flute-enchantee-mozart-festival-berlioz-concert-29-aout-2022-critique-compte-rendu-chateau-la-cote-saint-andre-les-talens-lyriques-ensemble-vocal-lausanne-rousset-benichou-piau-ovenden-perez-kopeczi-brutscher-filler-skorka-wanroij-chappuis-noldus-immle
Album RIVALES :
Sandrine Piau, Véronique Gens, Julien Chauvin, Le Concert de la Loge
COMPLICES
Les deux cantatrices majeures de l’art lyrique français s’apparient sur une scène querelleuse
"...Conçu en partenariat avec le Centre de musique baroque de Versailles, ce programme fait découvrir des extraits d’ouvrages lyriques français et italiens représentés entre 1752 et 1799, généralement méconnus..."
"...Véronique Gens met ses pas dans ceux de la Saint-Huberty et Sandrine Piau dans ceux de la Dugazon ; plutôt Dugazon tardive comme le montre l’air de Fanny Morna, car aujourd’hui, elle a acquis une solidité vocale qui ne l’oppose plus vraiment à Véronique Gens, et leurs timbres s’apparient très bien dans les duos de La Clemenza di Scipione de J. C. Bach, Démophon de Cherubini et Camille de Dalayrac. Quant à Véronique Gens, elle excelle aussi bien dans le genre sentimental (L’Embarras des richesses) que dans la tragédie. Bien évidemment, Julien Chauvin et Le Concert de la Loge participent à cette réussite, soucieux de ménager les atmosphères dramatiques et de soutenir ces dames sans jamais les gêner...".
Jacques Bonnaure, Classica, Juillet/Août 2022
Gramophone Editor’s Choice: June 2022
"...This selection of airs and duets from – mostly – French operas reflects the careers of two sopranos who were significant figures in Paris during the last years of the ancien régime. Madame Saint-Huberty (1756-1812) retired from the Opéra in 1789; she ended up in Barnes, on the Thames, where she and her husband were assassinated by a servant for political reasons. Madame Dugazon (1755-1821) lay low for a while in Paris during the Revolution but returned to the stage before bowing out in 1804...".
"...Véronique Gens and Sandrine Piau are not rivals, either: they are friends whose professional association dates back at least as far as the production of King Arthur that William Christie and Graham Vick brought to Covent Garden during the Purcell tercentenary year (Erato, 6/95). But it’s an amusing conceit – the folder enclosing the CD includes a photograph of them pretending to square up to each other – and a useful peg on which to hang some unfamiliar music...".
"...Sandrine Piau takes the roles sung by – or suitable for – Mme Dugazon, who was engaged by the Opéra-Comique and had the lighter voice; but there’s nothing light about the opening number, an air for the title-role in Monsigny’s La belle Arsène (1773) with a raging orchestral storm that includes thunderous timpani and a whistling piccolo..".
"...In later life, Mme Dugazon took on more mature parts. Pauline was one; another was Camille in Dalayrac’s opera (1791), joined here by her son Adolphe. In Démophon (1788), Cherubini’s first work for the Opéra, Mme Saint-Huberty created the part of Dircé. The third duet is from La clemenza di Scipione (1778), already mentioned. This was Bach’s last opera for London, unlikely to have been performed by either diva; Gens takes the castrato role of Luceio, alternating and combining at the end with Piau’s Arsinda in dazzling coloratura. The other opera in Italian is La clemenza di Tito, composed for Naples in 1752. Gluck reused Sesto’s ‘Se mai senti’, with its beautiful oboe solo, in Iphigénie en Tauride (1779). Piau sings it most winningly, the reprise lightly decorated...".
"...Le Concert de la Loge – how absurd that the orchestra is forbidden to use the full 18th-century name ending in ‘Olympique’ – provides support that is virile and tender, as appropriate...".
Richard Lawrence, Gramophone, June 2022
Majestueuse Véronique Gens, impétueuse Sandrine Piau
L’une avait pour nom Saint-Huberty, l’autre, Dugazon, et elles ont brûlé les planches des théâtres lyriques parisiens de la fin du XVIIIe siècle. Ce programme leur rend hommage en confiant quelques extraits de leur vaste répertoire à deux cantatrices appelées à s’affronter, en solo ou en duo, au fil d’une dizaine de numéros finement agencés. La dualité est de mise dans la succession de ces pages qui figurent une « battle » dans laquelle la majestueuse Véronique Gens fait jeu égal avec l’impétueuse Sandrine Piau. Toutefois, les chanteuses ne sont pas les seules à entrer en concurrence. Passer après le célèbre Monsigny (l’un des pionniers de l’opéra-comique) pour le quasi-inconnu Edelmann, ou avant Gluck (le réformateur de l’opéra) pour le « Bach de Londres » (Jean-Chrétien), n’est pas sans risque, mais tous les compositeurs s’en tirent avec les honneurs grâce à l’engagement dramatique de Julien Chauvin et de son Concert de la Loge. En particulier, André Grétry avec un Aucassin et Nicolette dont le complément de titre – « ou les moeurs du bon vieux temps » – aurait pu prolonger l’enseigne de ces séduisantes Rivales.
Pierre Gervasoni, Le Monde, 22/04/2022
Véronique Gens et Sandrine Piau, flamboyantes Rivales en récital au TCE
"Deux Dames du chant français accompagnées par Le Concert de la Loge de Julien Chauvin marquent au Théâtre des Champs-Élysées la sortie de leur album "Rivales" ...
"... Sandrine Piau déploie ici son soprano radieux et léger avec une suavité et une douceur constantes. Déroulant les vocalises hardies avec une facilité confondante, elle laisse éclater sa quinte aiguë avec finesse et précision ..."
"... Véronique Gens donne libre cours à la majesté de sa tessiture et à la largeur de son médium sans bouder son plaisir. Ses facilités évidentes de tragédienne saisissent l’auditoire par un simple regard ou un geste du bras ..."
"...Conquis par le métier de ces deux ambassadrices du chant français et par la vivacité des instrumentistes, c’est une franche ovation qui vient clôturer la soirée."
Philippe Scagni, Ôlyrix, 17/04/2022
Véronique Gens et Sandrine Piau – Rivales impériales au Théâtre des Champs-Élysées
"... Voix puissante, timbre unique, au sommet d’un art consommé, Véronique Gens nous bouleversait dès l’extrait du Renaud de Sachini (1782)..."
"... Sandrine Piau n’était pas en reste, incandescente en invoquant la « Divinité tutélaire » de Loiseau de Persuis ... moment suspendu magique, soutenu par un tapis orchestral de velours et une ligne de hautbois déchirante...."
"... Et puis il y a l’orchestre du Concert de la Loge, à l’homogénéité désormais légendaire, avec une virtuosité impressionnante, un bonheur du rebond et un engagement total..."
"... Un festival, un feu d’artifice, pour un concert vraiment pas comme les autres, entre deux époques. Heureusement, le disque est là pour retrouver et faire durer un plaisir sans partage..."
Marc Dumont, Première Loge, 17/04/2022
Véronique Gens et Sandrine Piau : rivales, mais copines
Dans un concert destiné à évoquer les splendeurs vocales de deux grandes cantatrices de la fin du XVIIIᵉ siècle, Véronique Gens et Sandrine Piau nous font part de splendides découvertes musicales. Belle manière également de clore la résidence messine de Julien Chauvin et du Concert de la Loge.
"... On ne pouvait faire meilleur choix, pour ce programme destiné à rendre hommage à deux monstres sacrés de l’histoire de l’opéra français, que de faire appel à Sandrine Piau et Véronique Gens, deux interprètes dont le dévouement au service de l’opéra baroque français n’est plus à prouver. Le soprano ductile, fluide et aérien de Sandrine Piau, au timbre si délicatement irisé, semble idéal pour les rôles de la Dugazon. De Véronique Gens, soprano velouté bien installé dans le grave, et qui se prête de mieux en mieux aux grands emportements dramatiques, on apprécie comme d’habitude la noblesse des phrasés ainsi que la perfection de la diction..."
"... La direction énergique de Julien Chauvin donne tout l’élan nécessaire à nombre de pages pré ou post révolutionnaires..."
Pierre Degott, ResMusica, 13/04/2022
https://www.resmusica.com/2022/04/13/veronique-gens-et-sandrine-piau-rivales-mais-copines/
Véronique Gens et Sandrine Piau, rivales le temps d'un album
Pour incarner les dames Dugazon et Saint-Huberty, Alpha a réuni deux des plus grandes et des plus attachantes sopranos françaises, Véronique Gens et Sandrine Piau.
Elles furent les plus illustres cantatrices du règne de Louis XVI, deux "rivales" qui trustèrent les premiers rôles dans leur théâtre respectif. Madame Dugazon, soprano délicat et intimiste, fera le bonheur de Grétry et Dalayrac, tandis que Madame Saint-Huberty, mezzo corsé et expressif, séduira Gluck et Piccinni.
Pour incarner ces célébrités du passé dans un programme d’airs en solo ou en duo conçu par Benoît Dratwicki – qui signe un livret savoureux et documenté sur ces dames plutôt libérées –, Alpha a réuni deux des plus grandes et des plus attachantes sopranos françaises, Véronique Gens et Sandrine Piau. Aucune rivalité entre elles d’ailleurs, mais une franche connivence qui date de leurs débuts communs chez Christie dans une autre vie. Le choix est d’autant plus judicieux que leurs sopranos – aérien et lumineux chez Sandrine, d’un velouté tout en relief chez Véronique – offrent la palette de timbres idéale pour ce répertoire fin XVIIIe un peu oublié.
L’occasion de quelques belles découvertes, accompagnées par Julien Chauvin et son excellent ensemble Le Concert de la Loge, dont l’énergie communicative et colorée contribue à l’évidente réussite de cet enregistrement peu banal.
Stéphane Renard, L'Echo, 16/04/2022
VÉRONIQUE GENS und SANDRINE PIAU singen Arien und Duette
"...Brillante Primadonnenrangeleien – die französischen Diven Véronique Gens und Sandrine Piau auf den Spuren von Madame Saint Huberty und Madame Dugazon...."
"...Julien Chauvin, der vielleicht aktuell beste französische Dirigent Alter Musik und sein Ensemble Le Concert de la Loge, haben in den Partituren von Grétry, Monsigny, Gluck, J.C. Bach, de Persuis, Dalayrac, Sacchini, Edelmann und Cherubini gewühlt und sind fündig geworden..."
"...Und natürlich ist die Kombination der beiden am Höhepunkt ihrer Möglichkeiten stehenden Gesangskünstlerinnen Veronique Gens und Sandrine Piau ein Glücksfall..."
"...Der große Auftritt des Sesto „Se mai senti“ aus Christoph Willibald Glucks „La Clemenza die Tito“, einer über 10-minütige da capo Arie, ist ein empfindsames Kammerstück, wie für Sandrine Piau erfunden. Und wenn Véronique Gens mit der großen Arie der Alceste „Divinités du Stix“ aus Glucks gleichnamiger Oper im dunkel umflorten Tragödienton die Götter der Unterwelt adressiert, so ist das ganz große Oper und Musikglück pur..."
"...Das i-Tüpfelchen dieses exzeptionellen Albums ist – ich kann es nicht oft genug betonen – das naturgewaltige und sogar in den elegischen Momenten spannungsvolle Dirigat des Julien Chauvin, der diese französischen Opernjuwelen diamantenklar zum Funkeln bringt, ohne alle raffinierten Details der kunstvollen Instrumentierung aus den Augen zu verlieren. Stupend!"
Dr. Ingobert Waltenberger, Online Merker, 26/03/2022
Interview Telerama :
“Les divas du XVIIIe siècle étaient aussi populaires que des actrices de cinéma”
"Amies à la ville, les deux étoiles françaises du lyrique Sandrine Piau et Véronique Gens prêtent leur soprano, sur disque et sur scène, à deux cantatrices rivales de la fin du XVIIIe siècle. Entretien croisé et sans fausses notes."
"À cette époque, l’opéra était vraiment un art vivant. On y allait pour découvrir la dernière création à la mode. Et c’était soit un bide, soit un triomphe.” (Sandrine Piau)
“En France, malheureusement, les chanteuses baroques ne sont pas reconnues comme de vraies chanteuses.” (Véronique Gens)
Sortie de l'album Rivales :
Véronique Gens, Sandrine Piau, Julien Chauvin, Le Concert de la Loge
"Brillante Primadonnenrangeleien – die französischen Diven Véronique Gens und Sandrine Piau auf den Spuren von Madame Saint Huberty und Madame Dugazon. Und natürlich ist die Kombination der beiden am Höhepunkt ihrer Möglichkeiten stehenden Gesangskünstlerinnen Veronique Gens und Sandrine Piau ein Glücksfall."
(Online Merker)
"La dualité est de mise dans la succession de ces pages qui figurent une « battle » dans laquelle la majestueuse Véronique Gens fait jeu égal avec l’impétueuse Sandrine Piau."
(Le Monde)
"Sandrine Piau déploie ici son soprano radieux et léger avec une suavité et une douceur constantes. Véronique Gens donne libre cours à la majesté de sa tessiture et à la largeur de son médium sans bouder son plaisir. Le Concert de la Loge, ici en grand effectif avec cordes, bois et cuivres, virevolte et fait des étincelles sous l’impulsion de son chef Julien Chauvin."
(Ôlyrix)
L'album Rivales récompensé par un Diamant d'Opéra Magazine
Michel Parouty, Opéra Magazine, 21/04/2022
https://lyrik.fr/opera-magazine/comptes-rendus/eblouissantes-rivales/
Enchantresses :
Sandrine Piau, Jérôme Correas, Les Paladins
Sandrine Piau, le chant du corps
«... À l'entendre jouer encore, trente ans après ses débuts dans le baroque, les séductrices et les enchanteresses sur son dernier disque, se jouer de l'éternelle jeunesse d'une voix toujours aussi hypnotique, enchaînant les personnages haendéliens avec une présence théâtrale bluffante de naturelle, on en viendrait effectivement à croire qu'elle a trouvé, avec sa voix, le meilleur des élixirs de jouvence! De Lotario ou Lucrezia, aux tubes que sont Giulio Cesare, Rinaldo ou encore Alcina, en passant par Amadis de Gaule, Sandrine Piau promène de fait son aisance et son indéniable familiarité avec l'œuvre et le théâtre du «Caro Sassone» d'air en air. Multipliant les effets de contraste saisissants, comme dans le célèbre «Piangero la sorte mia» de Giulio Cesare, où ses talents de tragédienne font merveille.
Autre pépite de ce disque gravé à quelques jours du second confinement, à la rentrée 2020, le vibrant «Ah! Mio cor!» d'Alcina, aux accents torturés et aux attaques acérées comme des lames de couteau, est un véritable moment d'anthologie, où se révèle la plénitude charnelle du timbre de Sandrine Piau, ici magnifiquement soutenue (comme d'un bout à l'autre du disque) par l'orchestre virtuose et théâtral de Jérôme Correas. Un récital envoûtant, aux allures de galerie de portraits de magiciennes dont «les ailes du désir auront brûlé trop vite (...)» et «qui, à l'instar d'Icare, sont tombées de leur piédestal dans la pleine irrévérence de leur envol», écrit poétiquement la chanteuse en préambule au livret de ce disque retour aux sources....«
Marie-Aude Roux, Le Monde, 16/01/2022
Sandrine Piau shows why she is the queen of Handel sopranos
"...Another week, another album of Handel arias. Even with the musical riches known to exist in Handel’s operas, a dedicated album collector may be permitted a little yawn. However, there are two words on the cover of this Alpha Classics release that should make it impossible to shrug this one away. They are “Sandrine Piau”.
After making her early reputation 30 years ago in baroque repertoire, this vibrant French soprano has since proved her worth singing Offenbach, Britten, Strauss — anything she fancies. Yet in this album, recorded in 2020 in a break between lockdowns, she joyfully returns to the early 18th century, yoking her still youthful, agile, dramatically piercing voice to the volatile cries of some of Handel’s most bewitching female characters.
Queens, sorceresses, duetting sirens, the raped Lucrezia: they’re quite a bunch, each delineated with multiple colours and emotions and a natural way with decorative flourishes. For all her voice’s leaps and twiddles, Piau never gives you the impression of a singer simply showing off.
The highlight? It has to be Ah, mio cor from Alcina, a wonderful 12-minute wallow from the opera’s man-crazy sorceress, heartfelt in every cadence whether Handel’s heroine is on the rampage or cursing her bad luck in love. Throughout the tracks, Jérôme Correas and his ensemble Les Paladins provide the sturdiest and sharpest orchestral support. This album is such a pleasure.
Geoff Brown, The Times, 19/01/2022
https://www.thetimes.co.uk/article/sandrine-piau-enchantresses-review-bszt5qjm7
Bezaubernde Zauberinnen
Zauberinnen, Königinnen und Sirenen aus Händel-Opern stellt Sandrine Piau auf ihrer neuesten CD vor. Mit zum Teil atemberaubenden Koloraturen, aber anderswo auch mit lyrischer Sanftheit und langen, schön geformten Phrasen weiß die Sängerin Emotionen und Stimmungen perfekt in Szene zu setzen. Kraft und Mezza voce sind gleichermaßen hervorragend im Einsatz. Die vibratoarme, wendige und agile Stimme hat herrlich warme Höhen und eine satte Tiefe. Sie kann glaubwürdig in Rage geraten, herzzerreißenden Schmerz formulieren und mit zurückhaltender Trauer bewegen, und das alles in durchaus persönlichen Interpretationen, wie die Aria Lascia ch’io pianga eindrücklich zeigt.
Ihre Interpretationen haben immer jenes gewisse Etwas, das anspricht, das den Funken überspringen lässt und jeden feinfühligen Zuhörer in den Bann ziehen wird. Das Ensemble Les Paladins begleitet unter Jérôme Corréas’ Leitung mehr als nur aufmerksam. Eine vorzügliche, bezaubernde Leistung!
Rémy Franck, Pizzicato, 07/01/2022
https://www.pizzicato.lu/bezaubernde-zauberinnen/
Stéphane Renard, L'Echo, 08/01/2022
https://www.lecho.be/culture/musique/sandrine-piau-handel-est-un-amoureux-de-la-voix/10358089
Sandrine Piau: agilité et passion
Harpiste de formation, Sandrine Piau s’est tournée vers le chant au Conservatoire de Paris. Elle rencontrera ensuite William Christie qui lui ouvrira les portes de la musique baroque. Depuis, elle en est devenue l’une des interprètes centrales et s’est illustrée dans de nombreux rôles, notamment Cléopâtre (Giulio Cesare) ou Morgana (Alcina) à l’Opéra de Paris. Des « femmes puissantes, souvent meurtries » dont elle offre un portrait dans Enchantresses. Un album où elle retrouve Haendel, son compositeur fétiche, et Jérôme Corréas (avec ses Paladins), son complice de longue date.
Avec agilité et passion, la soprano française transcende ces femmes puissantes et apporte des découvertes. L’amplitude de son chant impressionne dès l’ouverture du disque. Elle fait aussi merveille dans des pièces douces mais non moins flamboyantes. Un disque équilibré où ressort l’émotion de Haendel, à l’image de la palette qu’elle offre dans le récitatif E pur cosi, puis dans Piangerò la sorte mia.
Gaëlle Moury, Le Soir, 24/01/2022
https://www.lesoir.be/419922/article/2022-01-24/sandrine-piau-agilite-et-passion
Handel's power woman : Sandrine Piau soars on Enchantresses
“My ghost will haunt the tyrant”, blasts the mighty Cleopatra, exploding with anger and grief in Piangerò la sorte mia, one of her spectacular arias in Giulio Cesare in Egitto. It’s one of the many highlights in Handel: Enchantresses (Alpha Classics), the fourth joint venture between the crystalline-voiced French soprano Sandrine Piau and Jérôme Correas, director and harpsichordist, and his baroque group Les Paladins. Handel’s “enchantresses” include queens as well as sirens and sorceresses: Melissa (Amadigi), Almirena (Rinaldo), Alcina and Morgana (Alcina) are all here, their vocal fireworks and heartfelt outpourings interspersed with movements from Handel’s Concerto Grosso in G minor, Op 6 No 6, and the A minor, Op 6 No 4.
The crown for aria of unmatched genius – each is a contender – goes to Alcina’s Ah! mio cor! With its sobbing inner parts, bass line sinking and throbbing, voice making leaps of anguish, this emotional marathon (nearly 12 minutes) is a turning point in the opera. The sorceress of the title at last learns what it is to feel love. Sizzling performances from all.
Fiona Maddocks, The Guardian, 22/01/22
Sortie de l'album Enchantresses : Sandrine Piau, Jérôme Correas, Ensemble Les Paladins
«L'éternelle jeunesse d'une voix toujours aussi hypnotique«
(Le Figaro)
«L’orchestre, ductile, clair, remarquablement conduit par Jérôme Corréas, est un partenaire exemplaire, qui offre un écrin aussi admirable que la voix de la soliste «
(Forum Opéra)
« L'un des récitals les plus convaincants d'une cantatrice plus que jamais indispensable «
(Opéra magazine)
Huit femmes puissantes – Händel : Enchantresses par Sandrine Piau
"Dans ce disque qui fait la part belle à ces personnages féminins fascinants, la magie réside finalement aussi dans la voix et l’interprétation, transformant Sandrine Piau en une nouvelle enchanteresse pour l’auditeur. Si ainsi que l’indique la soprano dans le livret, « inexorablement, tout enchantement prend fin », on se réjouit que celui de l’écoute de cet enregistrement fasse exception et qu'on puisse y revenir encore, et encore, et encore…"
"...Piau’s vocal technique is as impressive as ever: the most difficult coloratura passages are managed with disarming evenness and accuracy. Her breath control seems limitless, as does her ability to float a phrase....And how naturally Correas and his players provide Piau room for her many embellishments. The energy and musicality of Piau’s singing is fully matched in the orchestral playing. One senses a deep connection and shared vision between these musicians."
"...un échantillon de tout ce dont quoi Sandrine Piau est capable, et que l’on regrette de ne pas assez souvent pouvoir applaudir dans les théâtres. Jérôme Corréas, avec qui la soprano avait enregistré en 2011 le superbe disque Le Triomphe de l’amour, consacré à la tragédie lyrique française, se montre tout aussi convaincant dans Haendel..."
"...Klar, transparent und griffig interpretiert Piau diese vielschichtigen Frauenfiguren. Begleitet wird sie von einem langjährigen Weggefährten: Jérôme Correas mit dem Ensemble "Les Paladins", das dynamisch mit der Solistin agiert und mit seinen Klangfarben die Szenen wunderschön plastisch illustriert. Besonders überzeugen dabei an vielen Stellen die prägnanten Bläser...
Und dann ist da ja noch diese eine Arie: "Lascia qu'io pianga" aus Händels Rinaldo. Sandrine Piau singt sie hier zwar nicht zum ersten Mal, aber man kann sich ohnehin nicht daran satt hören. Satt singen übrigens auch nicht, sagt jedenfalls Sandrine Piau: "Lascia qu'io pianga", die bewegenste Arie überhaupt, strahlt in ihrer Schlichtheit und Menschlichkeit wie eine Beschwörung durch die Jahrhunderte. Wie durch Zauberei."
Sandrine Piau, David Kadouch, Wigmore Hall : the joy is in the detail
Superb pianist and programme-builder in perfect partnership with the great soprano
"Piau brought inflection, waiting, layers of meaning to Baudelaire"
“It mustn’t be a surface thing. You have to put in the work,” Janet Baker once said. Sandrine Piau’s Wigmore recital of German song followed by French song was the perfect demonstration of that credo in action.
Whereas Piau described the repertoire, almost nonchalantly before performing their encore – Debussy’s “Beau Soir” – as a “new programme from David Kadouch”, there was no disguising the level of careful preparation and forethought which both singer and pianist had put into every nuance. The poetry and the music could be savoured and enjoyed completely; the results were overwhelmingly convincing.
Sebastian Scotney, theartsdesk, 18/01/2022
Sandrine Piau and David Kadouch, Wigmore Hall, review: An enchanted hour
Fiery perfection and an airborne quality makes the performance of Baroque music Piau’s alone
Few singers collect devotees the way Sandrine Piau does. Ask why they are prepared to travel hundreds of miles to hear this French soprano, and you’ll probably be given three reasons.
The fiery perfection of her sound, her bad-girl elfin presence, and a certain air of elusiveness fed by the fact that at one point in her career she was as likely to cancel an engagement as she was to perform.
And as she once told me, her route to stardom was anything but orthodox.
Haut du formulaire
Bas du formulaire“When I was four,” she recalled, “I saw Disney’s The Aristocats, in which a cat played the harp like a princess, and it seemed to me a very romantic thing to do. So I pestered my parents to give me a harp, and accordingly became a harpist.”
When she was 20, and practising six hours a day at the Conservatoire de Paris, she met a flautist who said that, as she was always singing, she should say hello to the conductor working in the next room, who just happened to be the high priest of Baroque performance, William Christie.
“So I decided to do a course with him on 18th century music – not serious singing, just a piece of exploration.”
One thing led to another, Christie steered her towards Handel, and the harp was forgotten. The airborne quality she now brings to the performance of Baroque music is hers alone.
Her programme with pianist David Kadouch at the Wigmore Hall was typically searching in its connexions and contrasts, and in its rootedness in literature.
It’s unusual to juxtapose Robert Schumann’s version of ‘Kennst du das Land’ – based on Johann Wolfgang von Goethe’s decorously tormented protagonist in his coming-of-age novel Wilhelm Meisters Lehrjahre – with Schubert’s better-known version, and Piau delicately brought out the difference: Schubert’s emotionally restrained classicism set against Schumann’s heart-on-sleeve treatment 30 years later.
In this, plus two more of Schubert’s Goethe settings, Piau cast a spell which she then dissipated with three passionate songs by Clara Schumann, romantic ardour now in full flood, Kadouch’s refined accompaniments pointing the way in every bar.
As Susan Youens observed in her programme note, it’s sad that Clara should have accepted her subservient female role, and limited her output, rather than striking out as a potential equal to her husband Robert.
Baudelaire’s poetry underpinned most of the rest of the programme, first with Duparc’s charming setting of ‘La vie antérieure’ (‘The previous life’), then with that great poem ‘L’invitation au voyage’.
Piau rounded things off with Debussy and some rarely performed songs by Lili Boulanger. An enchanted hour.
Michael Church, inews.co, 18/01/2022
COSÌ FAN TUTTE - BAYERISCHE STAATSOPER MÜNCHEN - OCT/NOV 2022
À Munich, Gerhaher et Piau mènent la danse dans Così fan tutte
"...La distribution est dominée de haut par les deux vétérans Sandrine Piau et Christian Gerhaher. Piau n’a presque jamais chanté à l’Opéra de Bavière, et les Munichois ont pu apercevoir ce qu’ils ont manqué : Despina n’est certes pas de ces rôles virtuoses où elle a brillé pendant longtemps ... mais la science du chant et le sens du style qui ont toujours caractérisé une des plus grandes mozartiennes de ces dernières décennies ne l’ont pas quittée..."
Dominique Adrian, ResMusica, 28/10/2022
https://www.resmusica.com/2022/10/28/a-munich-gerhaher-et-piau-menent-la-danse-dans-cosi-fan-tutte/
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres
"...Sandrine Piau est une Despina légère, pleine d’assurance..."
Antoine Lévy-Leboyer, ConcertoNet.com
https://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=15296
Première jubilatoire de Così fan tutte à l'opéra de Munich
"...La nouvelle production de Così fan tutte de Mozart dans la mise en scène de Benedict Andrews et sous la direction musicale de Vladimir Jurovski a entièrement séduit le public munichois lors de la première de ce 26 octobre. Un plateau judicieusement distribué avec quatre jeunes chanteurs pour incarner les deux couples de fiancés, Sandrine Piau, interprète mozartienne chevronnée, en Despina, et le Kammersänger Christian Gerhaher qui a fait des débuts très attendus dans le rôle de Don Alfonso..."
"...Sandrine Piau réussit une belle composition d'une Despina tentatrice et insidieuse, qu'elle chante avec de beaux ornements nourris à son expérience du baroque..."
Luc-Henri Roger, paperblog, 28/10/2022
https://www.paperblog.fr/9840615/premiere-jubilatoire-de-cosi-fan-tutte-a-l-opera-de-munich/
Das gründliche Aufräumen mit dem Unglaubwürdigen
"...Die weiblichen Ensemblemitglieder standen den Männern nicht nach. Ganz im Gegenteil, sie nahmen die Hörer in Bann. Was für eine Ausstrahlung der beiden Damen: die Fiordiligi der Louise Alder und die Dorabella der Avery Amereau (sehr verführerisch, erotisch). Wahre Beifallsstürme erntete vor allem und zu Recht Louise Alder, die mit der großen Arie der Fiordiligi “Per pietà, ben mio…”, die Zuhörer in Bann schlug...Wunderbar, grazil, kapriziös die Despina der Sandrine Piau. Quirlig. Wie konzipiert die Antithese zur Sittenstrenge..."
Hans-Günter Melchior, ioco.de, 30/10/2022